dans la méditation de Tchenrézi (Avalokiteshvara, le Bouddha de la compassion, représenté quelquefois avec 1000 bras, image de la mutitude des possibilités de sa compassion pour tous les êtres, ou bien sous la forme d'un androgyne en Chine (Guan Yin ) avec un enfant dans les bras qui le fait irrésistiblement penser à une statue
On peut en trouver facilement sur le web la signification mais j’ai également connu une autre pratique fondamentale et très répandue dans presque toutes les écoles bouddhistes sauf dans l’école de Nichiren et celle de la Terre Pure : celle de la "méditation". J’ai fait une retraite où j’ai été initié à la méditation de base Shinay (la pacification mentale) Lhagtong (la vision pénétrante) ce qui a été un bon préliminaire à ma pratique plus tardive du Zen. La pratique des mantras était différente, moins « énergétique » plus « intériorisée » que NamyoHorengeKyo et dans le Vajrayana elle nécessite pour avoir sa pleine efficacité ésotérique une initiation et une transmission par un maître habilité. J’ai donc approfondi ma connaissance d’un autre bouddhisme, suivi des enseignements, lu des livres et j’ai même fait l’acquisition d’un superbe bouddha, d’un vajra et d’une cloche objets du culte tantrique alors que je n’étais pas allé, dans ma pratique antérieure, jusqu’à l’obtention d’un Daï Gohonzon (copie du « mandala »calligraphié par Nichiren) et devant lequel s’effectue uniquement la pratique à haute voix. Je suis rentré à la maison et j’ai commencé à pratiquer seul avec les livrets oblongs de prière tibétains mais sans mala (chapelet) assis sur un coussin ordinaire.
Cependant je ne suis pas resté dans cette pratique car tout ce qui m’avait surpris et émerveillé me semblait tout de même assez loin de moi culturellement et s’annonçait comme bien trop complexe à pratiquer avec toutes ces divinités peu familières à visualiser et trop « magiques » pour mon tempérament. Bref c’était trop exotique pour mes préoccupations, l’attrait ne pouvait durer qu’un temps et devenait plutôt un obstacle à mon engagement.
Néanmoins je gardai le souvenir d’une grande douceur de la part de mes instructeurs, bien conforme à ce que je pouvais imaginer des pratiquants bouddhistes alors, notamment de Lama Denis qui organisera plus tard des rencontres inter-traditions auxquelles participera, pour l'Orthodoxie(dont j'ignorais jusqu'à l'existence alors) Père Placide Deseille... Il m'apparut que le bouddhisme était incroyablement profond et précis dans sa connaissance très aiguë des mouvements de l’ « âme » humaine. On était loin également des préoccupations mondaines de la Soka Gakaï et je m'y retrouvais davantage. Mais le vrai trésor du moment était la méditation simple et surtout la rencontre avec celui qui connaissait Père Placide... Cependant de conversion point encore à l'horizon...
Néanmoins je gardai le souvenir d’une grande douceur de la part de mes instructeurs, bien conforme à ce que je pouvais imaginer des pratiquants bouddhistes alors, notamment de Lama Denis qui organisera plus tard des rencontres inter-traditions auxquelles participera, pour l'Orthodoxie(dont j'ignorais jusqu'à l'existence alors) Père Placide Deseille... Il m'apparut que le bouddhisme était incroyablement profond et précis dans sa connaissance très aiguë des mouvements de l’ « âme » humaine. On était loin également des préoccupations mondaines de la Soka Gakaï et je m'y retrouvais davantage. Mais le vrai trésor du moment était la méditation simple et surtout la rencontre avec celui qui connaissait Père Placide... Cependant de conversion point encore à l'horizon...
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