par Père André Borrély
"Orthographe, orthophoniste, orthopédie, orthodoxie : tous ces mots commencent par le même adjectif grec qui indique une idée de rectitude, de correction, de droiture. L’Orthodoxie, c'est le double fait d'avoir sur Dieu des opinions (-doxie, en grec: doxa = opinion) droites, correctes, exactes, et d'autre part, de rendre gloire (doxie, en grec : doxa = gloire) à Dieu correctement. On peut assez bien caractériser l'Orthodoxie en évoquant la manière qu'elle a, non pas de concevoir mais de sentir la théologie. Dans l'Orthodoxie, le mot théologie n'évoque pas principalement une spécialité scientifique ayant l'ambition d'effectuer l'inventaire du dogme en l'enrichissant par la spéculation intellectuelle et en le prolongeant rationnellement. La théologie n'est pas une science, si par ce terme on entend un effort intellectuel pour construire une synthèse rationnelle du dogme. Il est tout à fait significatif que le plus grand théologien orthodoxe du Moyen-âge byzantin, saint Grégoire Palamas, n'ait pas cherché à forger un système théologique." LIRE LE TEXTE intégral > ICI
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Quelle est la vraie Église du Christ ?
par Père André Wade
"Aujourd’hui, nous vivons dans la « société pluraliste ». Tous les points de vue sont admis et respectés. Cette liberté comporte un défi théologique pour nous, car elle pose une question fondamentale : où est la vérité ?
Les chrétiens sont d’accord que la création est une raison suffisante pour croire que Dieu existe, et cette vérité est confirmée par la résurrection du Christ, qui est également la preuve de la divinité du Fils de Dieu. Les apôtres ont été les témoins oculaires de la résurrection, et ils en ont été tellement convaincus qu’ils ont tous été prêts à dédier leur vie à annoncer cet événement et sa signification révolutionnaire pour l’homme. En différents temps et lieux, ils ont donné leur vie comme martyrs plutôt que de renier cette vérité, en des circonstances qui rendent invraisemblables les théories d’hystérie collective ou d’un événement mythique et seulement symbolique.
La difficulté apparaît quand nous nous demandons : « Quel est le vrai enseignement chrétien ? Y a-t-il une Eglise qui est vraie, et laquelle – ou bien aucune ? »
Je propose d’utiliser les méthodes et les arguments employés par les catholiques et par les protestants pour répondre à ces questions, en analysant leurs raisonnements face à la vérité historique. Nous verrons à quelles conclusions ceci nous amènera. ..." LIRE LA SUITE ICI
Les chrétiens sont d’accord que la création est une raison suffisante pour croire que Dieu existe, et cette vérité est confirmée par la résurrection du Christ, qui est également la preuve de la divinité du Fils de Dieu. Les apôtres ont été les témoins oculaires de la résurrection, et ils en ont été tellement convaincus qu’ils ont tous été prêts à dédier leur vie à annoncer cet événement et sa signification révolutionnaire pour l’homme. En différents temps et lieux, ils ont donné leur vie comme martyrs plutôt que de renier cette vérité, en des circonstances qui rendent invraisemblables les théories d’hystérie collective ou d’un événement mythique et seulement symbolique.
La difficulté apparaît quand nous nous demandons : « Quel est le vrai enseignement chrétien ? Y a-t-il une Eglise qui est vraie, et laquelle – ou bien aucune ? »
Je propose d’utiliser les méthodes et les arguments employés par les catholiques et par les protestants pour répondre à ces questions, en analysant leurs raisonnements face à la vérité historique. Nous verrons à quelles conclusions ceci nous amènera. ..." LIRE LA SUITE ICI
Sur le témoignage orthodoxe en Occident par B. Le Caro
"Indubitablement, la plus grande joie que l'homme puisse éprouver en ce monde est d'appartenir au Corps du Christ, L’Église Orthodoxe. Cette joie, nous l'exprimons à chaque Liturgie, lorsque nous chantons «Nous avons vu la vraie lumière, nous avons reçu l'esprit céleste, nous avons trouvé la vraie foi». Aussi, comme le disait le S. Patriarche Tykhon, « Nous devons partager notre richesse spirituelle, notre vérité, notre lumière avec les autres qui ne possèdent pas ces biens ».
St Jean de Shangaï et de San Francisco |
Plus que jamais, nous avons le devoir de témoigner la vraie foi dans un monde qui, à l'instar de l'Empire romain vers le IVe siècle, est en train de s'effondrer dans le luxe, la débauche et la multiplicité des croyances syncrétistes. Des théologiens occidentaux, comme D. Bonhoeffer, qui sous prétexte de « purifier » le christianisme de ses compromis avec le monde, ont annoncé « la mort de Dieu » - c'est-à-dire du Dieu de la religion conventionnelle - promouvant une « sécularisation » du christianisme, ont en fait ouvert la porte aux extrémistes du christianisme social qui ont tout simplement vidé les églises hétérodoxes. Et l'on se trouve désormais en Occident devant un christianisme si « purifié » des « superstitions », qu'il est complètement vide et incapable de nourrir chez les hommes le sens de la vie spirituelle, voire même le désir de communion avec Dieu. Il est désormais évident - et le nouveau pape en est manifestement conscient, sans naturellement pouvoir trouver la solution qui seule se trouve dans l'Orthodoxie - que l'orientation « sociale » du christianisme occidental, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a généré la crise la plus grave que le christianisme en occident ait jamais connue et qu'il est désormais question de sa survie ou de sa disparition à terme. Je ne m'étendrai pas ici sur toutes les déviations que connaît le christianisme occidental à notre époque et le désarroi qu'il produit chez ses fidèles." LIRE LA SUITE ICI
Être orthodoxe en Occident, une conférence du P. Gabriel Bunge sur ce qu'est réellement l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique
Être orthodoxe en Occident, une conférence du P. Gabriel Bunge sur ce qu'est réellement l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique
"Le sujet de cette méditation : « Être orthodoxe en Occident
», présuppose que l’Occident même n’est pas
orthodoxe, puisque personne ne dirait par exemple : être orthodoxe en Russie !
Et de fait, l’Occident, qui était pourtant jadis orthodoxe et même souvent une
forteresse de l’Orthodoxie, n’est plus orthodoxe depuis que Rome s’est séparé
de l’Orient orthodoxe. Cet étrangement (estrangement) – comme on dit – fut un
processus séculaire, très lent, souvent imperceptible. Il s’agit
essentiellement d’un processus d’auto-sécularisation apparemment inexorable qui
est d’ailleurs toujours en acte et a même pris de la vitesse depuis Vatican II.
Les orthodoxes qui vivent actuellement en Occident sont pour
la plupart des immigrés, venus de pays orthodoxes, puisque les occidentaux, qui
ont rejoint une Église orthodoxe, sont encore peu nombreux. Comment peuvent-ils
et doivent-ils vivre leur foi orthodoxe dans un monde qui leur est familier par
sa civilisation, mais étranger par sa culture désormais postchrétienne,
sécularisée et, au niveau religieux, même en proie à une croissante
auto-sécularisation ? Dans ces conditions, la tentation de se replier sur
soi-même, de se retirer dans une niche ethnique, est évidemment grande, mais ce
n’est pas cela : vivre en chrétien !
Sans vouloir nier le droit des fidèles, venus souvent de
pays lointains, de se sentir dans leur église chez eux, de vouloir entendre la
Divine Liturgie dans la langue qui leur est familière etc., il est important
que les orthodoxes qui vivent en Occident prennent conscience du fait qu’ils ne
vivent pas en terre étrangère, dans la « diaspora » ! Le passé orthodoxe des
terres occidentales n’est nullement effacé, bien au contraire. Partout, on
rencontre encore des vestiges de ce passé glorieux : édifices, œuvres d’art
(icônes !) et notamment les reliques des martyrs et confesseurs de la foi
orthodoxe, jadis commune à l’Orient et à l’Occident, tout cela rend témoignage
de l’Église jadis indivise.
L’orthodoxe qui vient en Occident est donc en principe chez
lui et il vivra sa foi d’autant plus pleinement qu’il est conscient de ce fait
et qu’il en tient compte. Pour favoriser davantage la prise de conscience de
cette vérité fondamentale, je voudrais partager avec vous une brève méditation
sur les quatre épithètes par lesquels les saints Pères du second Concile Œcuménique
de 381 ont voulu décrire – plutôt que définir – l’Église du Christ. Tous ceux
qui portent le nom de chrétien confessent, en effet, « l’Église une sainte,
catholique et apostolique », bien qu’ils entendent ces quatre épithètes sans
doute de manières différentes. LIRE LA SUITE de ce texte lumineux ICI
"Saint" Augustin |
Ce sont les mêmes causes qui ont émietté le christianisme et qui donnèrent à l'homme moderne l'envie de le vomir. Nous devons consentir à effectuer un retournement de l'intelligence et du cœur, en changeant de mentalité théologique, en repensant de fond en comble tout ce qui dans la présentation qui fut faite du christianisme fut un prisme qui trop souvent a déformé la doctrine chrétienne d'une manière totalement inacceptable pour les hommes du 21ème siècle. Cessons de dramatiser le péché, de croire que son contraire est la vertu et non pas la foi et l'amour, de placer le droit et la loi plus haut que la miséricorde. Simone Weil (la philosophe) a parlé d'athéisme purificateur. Elle avait en vue ceux qui se font de Dieu une idée trop pure pour pouvoir confondre avec Dieu les caricatures qu'en ont faites ceux qui autour d'eux se disaient chrétiens. Il y a ceux qui croient croire et il y a ceux qui croient ne pas croire. Beaucoup de ceux qui, de nos jours, disent ne pas croire sont peut -être en réalité des hommes et des femmes à qui ne fut pas accordée la rencontre avec d'autres hommes et d'autres femmes qui croient, ce qui s'appelle croire. Si nous nous convertissons ainsi, non seulement nous rendrons notre vision chrétienne de l'homme accessible à l'homme d'aujourd'hui, mais nous parviendrons enfin à la réconciliation, simultanément doctrinale et ecclésiale. Il n'y a peut-être pas d'athées mais seulement des incroyants qui n'ont jamais rencontré la présence de Dieu dans l'existence même de ceux qui s'en réclament, des incroyants à qui il fut donné de ne rencontrer que des croyants nullement divinisés, et dont la façon d'annoncer l’Évangile n'a que trop longtemps défiguré le message du Christ et de l'Église"
Lire l'intégralité de l'article >> ici
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par Alexandre Kalomiros
Lire la traduction de l'article du théologien Alexandre Kalomiros >>> : le Fleuve de Feu
La Vierge Marie dans l'Orthodoxie
lire également le texte de Jean-Claude LARCHET sur la distinction entre ASSOMPTION et DORMITION.
Le Dogme de l'IMMACULEE CONCEPTION / PERSPECTIVE ORTHODOXE
lire également le texte de Jean-Claude LARCHET sur la distinction entre ASSOMPTION et DORMITION.
Le Dogme de l'IMMACULEE CONCEPTION / PERSPECTIVE ORTHODOXE
Comment et pourquoi l’Église exclut l’agenouillement lorsqu’elle proclame la Résurrection et la vie du Siècle à venir
Pourquoi du pain levé et non du pain azyme pour la communion dans l'Église orthodoxe ?
Pourquoi du pain levé et non du pain azyme pour la communion dans l'Église orthodoxe ?
Les prêtres mariés
Par Prêtre Antoine Odaysky
traduction du texte russe
En vérité, je te le dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne l'emporteront pas sur elle.(Mt 16, 18)
traduction du texte russe
En vérité, je te le dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne l'emporteront pas sur elle.(Mt 16, 18)
L'orthodoxe résidant dans l'Occident post-chrétien [1] est souvent
amené à débattre avec les catholiques la question du pape et du rôle de
l'apôtre Pierre dans l'Église. Les catholiques ont généralement le
réflexe de citer Mt 16, 18, verset sur lequel s'appuyerait la théorie de
la primauté pontificale. Mais l'Évangile parle-t-il vraiment d'une
place particulière et d'un rôle particulier de l'apôtre Pierre au sein
du collège apostolique dans un sens « papiste » ? La tradition
exégétique patristique donne une réponse claire à ces questions.
Mt 16, 18 est un texte essentiel, exprimant l'intangibilité de
l'Église, son invincibilité face aux puissances du mal, mettant en
évidence la solidité de ses fondements. Une interprétation correcte de
ce verset évangélique est particulièrement importante à l'heure où le
témoignage orthodoxe se fait urgent dans l'Occident chrétien qui souffre
cruellement de la sécularisation de la foi et de l'oubli des valeurs
évangéliques.
Cependant, une certaine interprétation des paroles du Christ
dans ce passage d'Évangile crée une base favorable au développement
d'une opinion doctrinale particulière – la théorie de la primauté du
pape – qui constitue en même temps un sérieux obstacle à l'unité des
chrétiens[2].LIRE LA SUITE ICI